A ma grand-mère

EN CE JOUR DE TOUSSAINT
Et je me souviens,
De ma tendre enfance,
De ta protectrice présence,
De nos charmantes balades
Au rythme de nos bavardages
Où souvent il n’était question
Que de religion.
Aux parfums des bois et prairies
Ou je cueillais des fleurs sauvages,
Aux couleurs des nobles saisons
Ou le vert, le jaune, le rouges, le blanc
Paraient mes pas dans la vie
Au sein d’une campagne à l’âme sereine
Ou j’étais reine,
Et ou ta main, ta main déformée
Par les labeurs fermiers d’antan
Tenait avec responsabilité et donc fermement
Ma menotte de petite fille pourtant bien sage,
Petite poupée que tu as tant aimée
Et que tu as tant choyée
Duran le plus bel âge,
Oui je me souviens…
Ah ! que de souvenirs
Qui restent gravés d’or et d’argent en ma mémoire
Sur un fond de velours noir,
Qui brillent parfois à la lumière d’une bougie
Sous le doux regard de la Vierge Marie,
Qui me donnent mille regrets
De ne pas t’avoir prouvé combien je t’aimais
Ah ! que de souvenirs…
Poème lu
Retour à la liste