UN APPEL A L’AMOUR
Sous un ciel d’étoiles parsemées,
Dans ma chambre à coucher,
A la faible lumière d’une chandelle,
Et où flotte un air de Ravel…
Tandis que d’un encens s’exhale,
Une fragrance de bois de santal…
Mon esprit vagabonde, vagabonde,
Au sein de mes envies les plus secrètes…
Tandis que mon regard noir sonde,
Le corps sans voile et effronté qui s’y prête,
Cambré devant la glace
De l’armoire, qui l’embrasse…
Les jambes d’une finesse…
Les cuisses accueillantes…
Un écrin, capitonné de forêt vierge,
Où s’attarde une main caressante…
Un déhanchement soulignant une souplesse,
Un ventre, à la surface frémissante,
Coffret féminin des plus grandes richesses,
Qui ne connait de l’amour qu’encore le solfège…
Une taille déliée, qui d’une main est le siège
Une poitrine encore abbesse…
Les lèvres se léchant de plaisir, corail-étincelantes !
Sous une peau satin, couleur porcelaine,
Ferme et lisse, comme parachevée
Enveloppe du fruit défendu : fruit du péché !
Un corps sculpté,
Par la main bienfaisante de la nature…
Lequel, à part sa beauté, sa jeunesse, sa pureté…
A pour unique parure,
Une brune, longue et soyeuse chevelure…
D’où se dégage des effluves de L’AIR DU TEMPS,
Parfum que je vénère tant,
Parce qu’il est ma veine…
Dans ma chambre à coucher,
A la faible lumière d’une chandelle,
Et où flotte un air de Ravel…
Tandis que d’un encens s’exhale,
Une fragrance de bois de santal…
Mon esprit vagabonde, vagabonde,
Au sein de mes envies les plus secrètes…
Tandis que mon regard noir sonde,
Le corps sans voile et effronté qui s’y prête,
Cambré devant la glace
De l’armoire, qui l’embrasse…
Les jambes d’une finesse…
Les cuisses accueillantes…
Un écrin, capitonné de forêt vierge,
Où s’attarde une main caressante…
Un déhanchement soulignant une souplesse,
Un ventre, à la surface frémissante,
Coffret féminin des plus grandes richesses,
Qui ne connait de l’amour qu’encore le solfège…
Une taille déliée, qui d’une main est le siège
Une poitrine encore abbesse…
Les lèvres se léchant de plaisir, corail-étincelantes !
Sous une peau satin, couleur porcelaine,
Ferme et lisse, comme parachevée
Enveloppe du fruit défendu : fruit du péché !
Un corps sculpté,
Par la main bienfaisante de la nature…
Lequel, à part sa beauté, sa jeunesse, sa pureté…
A pour unique parure,
Une brune, longue et soyeuse chevelure…
D’où se dégage des effluves de L’AIR DU TEMPS,
Parfum que je vénère tant,
Parce qu’il est ma veine…
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