DIAPHANE GALANTE

Sans aucun respect de soi,
Ce bijou de la nature, ci et là,
Faisait les cents pas.
Cherchant clients ou clientes,
A enjôler comme rentes.
Belle et élancée,
Sure d’elle et bien roulée,
Aquarelle parce que mi-décorée,
Charnelle parce que parfumée
Regards aguichants…
Gestes langoureux…
Mots vaporeux…
Et prix alléchants…
Des yeux, la dévorée,
Tandis que pensées mêlées :
Telle une gourmandise à croquer…
Telle une fleur à effeuiller…
Tentation du prince des ténèbres,
En cette femme satanique,
Qui pousse les hommes fièvres,
A la corruption charnelle tyrannique !
Poème lu
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